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<------ Retour a La Page D'accueil Tanger, carrefour des civilisations Henry de Montherlant voyait Tanger comme une « blanche colombe posée sur l'épaule de l'Afrique ». De fait pour qui arrive par la mer, la ville apparaît d'abord dans toute sa blancheur, avec ses maisons cubiques descendant à flanc de colline jusqu'au bord de la baie. Et c'est en arpentant ses rues que l'histoire fascinante de la ville se dévoile peu à peu. Au carrefour de la Méditerranée et de l'Atlantique, Tanger aura attiré Phéniciens et Romains, Byzantins et Arabes, Espagnols et Portugais… Chacun laissant des traces encore visibles dans les murailles de la kasbah comme dans les rues de la ville moderne. Nombre de bâtiments témoignent de ce passé métissé. Le palais du sultan, dar el makhzen, qui trône au sommet de la colline, tout comme la Légation américaine cachée au coeur de la médina. Ce carrefour de civilisations ne pouvait qu'attirer peintres et écrivains. Sa lumière magique retiendra Eugène Delacroix comme Henri Matisse. Son atmosphère enfiévrée des années 1950 inspire Joseph Kessel pour son livre « Au grand Socco ». Et dans les années 60-70, toute la « beat generation » vient rendre visite à Paul Bowles, ce grand amoureux de Tanger et du Maroc. Aujourd'hui encore, la magie de Tanger reste entière. Son atmosphère électrique peut surprendre, sa vie nocturne continue d'être trépidante. Mais Tanger la cosmopolite cache aussi des trésors plus secrets. Comme la terrasse du café Hafa, où il fait bon boire un thé la menthe en profitant de la lumière du soir sur le détroit. Sérénité assurée. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- |